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Livre de bord
1 avril 2006

THAILANDE - Parfums d'Orchidées

18 mars 2006

Le départ est dans une heure. On patiente devant un café et un pain au chocolat. La veille, on a commencé notre traitement contre le palu. Aujourd’hui, tout va bien, pas de transformation mais ne faisons pas les malins trop tôt ! On vous tiendra au courant tout au long du voyage.

Nous voici en zone d’embarquement. Dernières photos à

Paris

 avant le décollage.

Dans l’avion : notre compagnon de vol est typique du continent asiatique. Il a l’air très calme, d’une grande sagesse. Peut être un maître du Kung-fu ou aurions nous retrouvé Tortue Géniale…Vous pouvez voir aussi notre 1ère collation Thaï : des nouilles au bœuf assez épicées. Escale à

Taiwan

. Le voyage (13h30 de vol), s’est plus ou moins bien passé. Evane a fait une petite chute de tension. Juste le temps de récupérer et on repart pour trois heures trente de vol.

19 mars 2006

Ca y est, le périple est terminé. On récupère nos bagages et on remarque que les filles s’habillent très court, voir sans culotte (cf. photo).

Notre 1ère impression de bangkok, hormis la chaleur écrasante (de novembre à avril, pas une goutte de pluie) et le fait qu’ici on roule à droite, est l’immensité de cette ville jonchée tous les 10 mètres de panneaux publicitaires démesurés. Le temps d’une douche et aussitôt arrivés, aussitôt repartis.

Notre 1ère excursion débute par une promenade sur le fleuve Chaopraya sur un bateau à moteur. La traversée nous expose des habitations en bois sur pilotis. Certaines en très bon état et très jolies, et d’autres délabrées et bancales. Depuis quelques années, quelques constructions sont en béton. Le bateau nous amène jusqu’au temple de l’Aube (Wat Arun).  Edifié au 19ème siècle, il est entièrement recouvert de morceaux de porcelaine cassés et accuse un style khmer.

Retour à l’hôtel où nous profitons de la piscine pour nous rafraîchir.

Ce soir, c’est un dîner spectacle thaï. Nous sommes accueillis dans une ambiance tamisée autour de longues et larges tables. Les plats sont variés et épicés. Puis nous assistons à des danses thaï. C’est une soirée agréable. 

20 mars 2006

Début de notre circuit. Nous allons parcourir 400 km dans la journée. Et ça commence mal ! A peine 5 kms et le car tombe en panne. Une heure de retard et un changement de bus plus tard, nous voilà repartis pour Ayuthaya. Visite du Palais d’été, le « Bang Pa In Palace », datant du 17ème siècle dans un style architectural très variés mélangeant les styles européen et asiatique.

Puis nous nous dirigeons vers les ruines de Wat Phra Sri Samphet. Ancienne capitale du royaume du

Siam

 et édifié au 15ème siècle, on peut y découvrir 3 grands chedî symbolisant les trois premiers rois qui régnèrent ici. Il faut noter que dans tous les édifices religieux, nous devrons retirer nos chaussures, couvrir nos épaules et nos genoux.

Nous déjeunons dans un restaurant entouré d’un superbe parc. Le repas terminé, nous avons droit à un massage de la tête et de la nuque à table.

Une heure et demi de route plus tard, nous arrivons à Lopburi, « Cité des singes » où les singes vivent en liberté dans la ville. On en trouve sur les ronds point, les toits des immeubles, le rebord des fenêtres, etc.  Nous pénétrons dans leur temple. Le guide nous a bien mis en garde : « surtout ne pas se débattre si un singe nous grimpe dessus ou s’il nous vole quelconque objet sinon, c’est la morsure et l’hôpital !». C’est un moment un peu stressant car ces singes étaient vifs et habiles. 

Arrivés à Phitsanuloke, nous repartons pour une ballade nocturne en pousse-pousse avec en chemin une dégustation d’insectes. Il y a des scorpions, des vers, des fourmis volantes, des sauterelles, etc. Yann a mangé des vers (Evane 1), des fourmis volantes, des pattes de sauterelle (Evane 2) et un bout de scorpion. Le tout assez comestible sauf le scorpion assez écoeurant ! Pour digérer et accompagner cet « apéro », on nous sert du saké avec du Fanta. Il est temps maintenant de rejoindre Morphée.

21 mars 2006

1ère visite à Sukhothai Historical Parc Office, capitale du 1er grand Royaume thaï au 13ème siècle. Malgré l’heure matinale, il fait déjà chaud. Depuis la veille, on ressemble un peu à des asiatiques puisque nous sommes munis d’éventails. On peut vous le dire tout de suite, ils seront très utiles pour la suite du circuit.  Lors de cette visite, on rencontre un iguane de couleurs vives (turquoise et vert).

Nous déjeunons dans un cadre magnifique tout en tek avec des ouvertures sur un jardin. Il est temps de vous parler de la nourriture thaï : du bœuf, du poisson, du porc, du poulet, des légumes et de nombreuses soupes. Le tout épicé selon les plats et toujours accompagné de riz. Les desserts, des fruits (ananas, pastèque, goyave, papaye) et quelques gâteaux plutôt gélatineux. Il n’y a pas de couteau à table. Seules la cuillère et la fourchette sont utilisées. De plus, on passe peu de temps à table. Tous les plats sont servis en même temps. Et enfin il faut savoir qu’en Thaïlande, les gens mangent à n’importe quelle heure (pas d’heure fixe comme en

france

) et préfèrent manger à l’extérieur.

Nous visitons un autre temple à Lampang, le « Wat Sri Phun » inspiré de l’architecture birmane. Puis nous nous arrêtons au lac de Pahayao. Il s’apparente au lac de Genève. Ici, on vend des tortues, des moineaux en cage qui, outre un gagne pain pour ces gens, sont synonymes de superstitions et de croyances. En effet, le fait de leur rendre la liberté permet de faire un vœu. La fin de journée se déroule en bus pour atteindre Chiang Rai au Nord du pays.   

Nous déposons nos bagages et partons dans un salon de massage thaï où nous resterons deux bonnes heures. Sachez-le, la réputation des massages thaïs n’est pas usurpée. Nous entrons dans une pièce où des matelas nous attendent séparés pas des rideaux. Nous avons droit à un massage intégral, (des pieds à la tête) à l’huile. Les masseuses commencent par les pieds, puis les jambes et remontent progressivement vers la tête. Leur technique est impressionnante et unique puisqu’elle masse avec plusieurs parties de leur corps (genoux, mains, coudes, avant bras, pieds, etc.). Nous nous couchons ensuite en toute zénitude.

22 mars 2006

On démarre par une ballade en pirogue sur la rivière Konk en direction des tribus Karen. A nouveau panne de moteur…partis premiers, arrivés derniers…Rien de grave ! Une fois sur terre, nous sommes assaillie de jeunes enfants avec toute sorte d’objets à nous vendre. Cela va durer tout au long de la promenade. C’est la 1ère fois du circuit que nous sommes « harcelés » de la sorte. On voit alors les méfaits du tourisme de masse…Nous avons poursuivis jusqu’à un second village dans les montagnes où aucun signe de tourisme n’était visible. Des enfants sont venus nous accueillir et si vous aviez vu comme ils étaient heureux de nous voir, vous auriez compris notre émotion. Chaque enfant voulait nous prendre par la main, or ils étaient nombreux. Ils ont alors chacun pris un doigt et on avait 5 enfants accrochés à chaque main. Nous avons été profondément touchés par cette tribu. Nous avons pris en pleine figure une leçon de bonheur simple et d’humilité. C’est sans aucun doute, le moment le plus fort du voyage. Nous apprenons que dans ce village les habitants se lavent très peu car l’eau est considérée comme source de mauvais esprits. Nous croisons par exemple de vieilles dames aux dents noires. Elles enduisent leurs dents d’un produit naturel noir afin de les protéger.

Puis nous roulons jusqu’au Triangle d’Or, zone frontalière avec la Birmanie et le

Laos

. Nous grimpons pour avoir une vue panoramique splendide sur ces frontières séparées par le Mékong.

Quelques heures de route plus tard et quelques frayeurs avec notre car, c’est à Chiang Mai que nous allons demeurer pendant 2 jours. Ce soir, rien de prévu. Nous en profitons pour écrire les cartes postales et dormir un peu pour récupérer.

23 mars 2006

La matinée à Chiang Mai est consacrée à la visite de centres artisanaux : bijouterie, soie, ombrelle, céladon (terre cuite), bois, laque et cuir. Nous sommes admiratifs du travail de précision, de créativité et de patience des ces personnes. Pour la plupart, ce sont de véritables artistes.

L’estomac bien rempli, nous visitons le temple Doi Suthep à 1500 m d’altitude.  Comme vous l’avez compris, je suppose, en Thaïlande il y a beaucoup de temples, de statuts de Bouddha et des portraits de la famille royale à tous les coins de rue. Pour accéder à ce Temple, 2 choix s’offrent à nous : monter les 303 marches (606 aller-retour !), soit prendre le funiculaire. Sportifs que nous sommes, nous entreprenons l’ascension…à pied (sous un soleil de plomb en plus). Quelques minutes après et quelques litres d’eau avalés, le Temple se présente à nous et nous ne sommes pas déçus de tous ces efforts. C’est dans ce Temple que nous allons nous faire bénir par un bonze. Un « bonze » est un moine bouddhiste qu’on appelle « novice » pour les moins de 18 ans. Et vous savez comment on appelle une femme bonze…une « bonzesse » ! La bénédiction (Evane s’est fait bénir 2 fois) est assez impressionnante. Ca vous prend au cœur. A la fin, le bonze accroche un bracelet blanc au poignet des hommes et un autre homme l’accroche à celui des femmes…un porte bonheur (superstition toujours). Le bonze ne touche pas les femmes.

Ce soir, dîner spectacle de danses traditionnelles du Nord. Evane a la « chance » de monter 2 fois sur scène pour danser comme précédemment fait à

Bangkok

...Dans la danse thaï on se sert beaucoup de ses doigts. La musique thaï est lente et répétitive. Par conséquent les danses aussi. Tout est gracieux et délicat. Le spectacle s’est achevé par un feu d’artifice. Nous finissons la soirée au marché de nuit de Chiang Mai. C’est grand, très grand. Contrairement aux pays d’Afrique du Nord, la négociation est rapide. On divise par deux, voir plus, le prix indiqué, puis par échange de calculatrice, on affiche le dernier prix. Si le commerçant ne nous retient pas, c’est que le prix demandé est inacceptable pour le vendeur. On sait donc à partir de quel moment la négociation n’est plus possible. A savoir que les Thaï préfèrent vendre beaucoup avec de petites marges. Comme vous pouvez vous en douter, le coût de la vie est très bas. La monnaie est le bath. Pour vous donner une idée, une glace coûte environ 25 baths, soit 50 centimes d’Euros, un Coca Cola, 40 baths, soit 85 centimes. Sur les grandes places, une étendue de fauteuils pour des massages en plein air. Nous rentrons à l’hôtel en tuk-tuk (cf. photo).

24 mars 2006

Nous voici au Camp des éléphants. Nous démarrons par une ballade dans la jungle à dos d’éléphants. C’est assez instable, il faut s’accrocher. De temps en temps, on donne des bananes ou cannes à sucre à l’éléphant pour le faire avancer ! On a droit ensuite à un spectacle du travail de dressage des éléphants.

Nous sommes maintenant dans la ferme des orchidées. Des fleurs et des couleurs pleins les yeux. Evane s’est régalé avec l’appareil photo et la caméra. Le déjeuner se situe à côté de la ferme au bord d’un lac. Nous devons reprendre des forces pour le train de nuit qui nous attend. Auparavant, une heure de massage à sec de tout le corps nous attend. Il est plus tonique que celui à l’huile. On redoutait un peu le trajet en train (13h) pour retourner sur bangkok. Finalement tout s’est bien passé. Les couchettes étaient plutôt confortables. Beaucoup plus pratique pour dormir que dans l’avion !

25 mars 2006

C’est déjà l’avant dernier jour…Nous sommes à bangkok. Il fait toujours aussi chaud, très humide, 45°C…Dans le pays, le ciel n’est jamais clair, toujours épais et brumeux. Cela est essentiellement dû à la pollution et  au fait que les paysans brûlent sans cesse leurs terres. Nous sommes assez surpris par le parc automobile de la ville. En majorité de grosses et belles voitures. C’est pas facile de circuler ici…Entre les motos, les tuk-tuks, les voitures, les bus, les taxis…difficile de se frayer une place ! De ce fait, Bangkok est une ville très polluée (on s’en est rendu compte en tuk-tuk !!!). Beaucoup portent des masques, notamment les agents de circulation et les personnes travaillant sur les chantiers (on comprend mieux pourquoi).

Un peu brassée par le train, Evane reste se reposer à l’hôtel. C’est donc seul que Yann se rend au marché flottant. Selon le guide du Routard, c’est un lieu typique qui a perdu de son authenticité par l’abondance des touristes. Sur place, ça grouille de monde. Surtout des touristes mais c’est tout à fait un endroit unique. Avec un petit groupe, nous prenons une pirogue et nous naviguons au cœur de ce marché animé. Ca circule de partout. Les pirogues se rentrent dedans. Une sorte de ville sur l’eau. Un petit conseil, évitez de mettre les mains au bord de la pirogue pour ne pas risquer de se les faire couper ! 

Nous déjeunons sur une péniche. Evane nous rejoint pour la dernière visite du circuit : le palais Royal de Bangkok. Le Palais de bangkok est sûrement le plus grand et le plus beau temple que l’on ait visité. C’est sur ce site que les chefs d’Etats logent lors de leurs voyages officiels. Aujourd’hui une grande cérémonie de bonzes est prévue. Nous croisons donc des centaines de bonzes et novices venant de toute la Thaïlande. Le « spectacle » est impressionnant et typique du pays.

Le reste de la journée est libre. Nous décidons ensuite de nous rendre dans un grand centre commercial. C’est la période des soldes. Au bout d’une demie heure, nous rentrons à l’hôtel car c’est au tour de Yann d’être brassé.

26 mars 2006

La nostalgie nous guette. Nous sommes triste, c’est le jour du grand départ. Nous savons déjà que ce pays va nous manquer. C’est avec un pincement au cœur que nous quittons l’hôtel. Nous regrettons déjà la gentillesse des Thaï, leurs sourires, leur façon de vivre, leur comportement, leur religion, leurs superstitions. On ramène avec nous des photos, des souvenirs…et nous repensons à ces enfants qui, grâce à leurs sourires, nous ont émerveillés. 

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